la Camargue

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Nous innoverons cette année puisque nous emmenons avec nous la grande amie de ma fille, Anaïs, pour ces nouvelles
vacances. Nous avons choisi de sillonner la Camargue pendant quinze jours afin de laisser à notre nouvelle
passagère le temps (pas trop long) de s’habituer au camping-car. Elle l’aura vite adopté, croyez-moi!
Nous partons de Lyon avec pour première étape l’aire de Comps que beaucoup d’entre vous connaissent. L’aire est
sympa, calme, ombragée en bord de rivière. Il y a pas mal de place, une aire pour les services et elle est payante
(7 euros la nuitée si mes souvenirs sont exacts).nous visiterons Beaucaire à proximité : petite ville assez jolie
avec une belle perspective de ses toits depuis le haut des jardins du château.


Nous ferons une petite halte dans les environs d’Arles pour nous cultiver en admirant le pont de Van Gogh qui l’aura inspiré pour une bien jolie toile.

Puis nous reprenons la route après une nuit de repos bien appréciée pour prendre le bac de Barcarin afin de
traverser le grand Rhône.

C’est une expérience intéressante de monter sur ce bac avec le camping-car et d’observer
les manœuvres de ces bacs luttant contre le fort courant du fleuve. L’accès à ce bac se fait sans encombre pour le
camping-car, il prend sa place sur le bac sans problème et le tarif de traversée est assez raisonnable.
Cela nous conduit à Salin-de-Giraud, une ville sans grand intérêt à part une aire de service bien faite où l’on
peut faire le plein avec des jetons. Nous avons eu la chance de profiter du restant d’eau d’une personne qui
remplissait seulement quelques jerricans alors nous n’avons pas eu besoin de jetons . On peut y stationner et même
dormir je pense mais ce n’était pas le moment pour nous alors nous avons continuer le voyage jusqu’au point de vue
sur les salins


 

un peu plus loin sur la route qui mène à la plage de piémanson où nous comptons passer la nuit.
La vue sur les salins est très belle avec tous les reflets rosés du sel qui décante dans les bassins,


 

les mouettes
qui survolent les montagnes salines…

il paraît que c’est à la tombée du jour  que c’est le plus beau…il y  a sur
place une petite échoppe de produits de camargue. Nous reprenons le cc pour aller sur la plage. J’avoue que nous
sommes sceptiques sur cette idée de dormir avec le camping-car sur une plage mais on va voir…Une fois arrivés, nous
constatons que l’on peut effectivement dormir sur la plage avec vue sur la mer. On joue un peu les babas cools mais
il ne faut pas trop se diriger vers le fond de la plage car c’est squatter par des groupes qui se parquent  et qui
peuvent être bruyants. Nous avons passé une bonne nuit (gratuite) du coté droit de la plage, « bercés » , et le mot
est faible, par un vent qui soufflait bien fort. Nous regretterons que la plage soit si sale !


Comme nous sommes au bout d’un cul de sac, il nous faut remonter afin de s’enfoncer un peu plus dans les terres de
Camargue. On s’arrêtera au domaine de la Palissade afin de faire une petite balade en milieu naturel du parc de
Camargue. C’est une petite plongée dans la faune et la flore de ce parc si particulier.


 

Le site est superbe avec
ses marais, ses postes d’observation des oiseaux et le Rhône qui continue de descendre vers la mer …
Et c’est là que nous ferons notre première méchante rencontre avec le poison de cette région : le moustique !!Méfiez-vous il est particulièrement virulent : ne sortez que couvert de lotions anti-moustiques et muni de bracelets
imbibés de produits efficaces si vous êtes sensibles à ses piqûres. Je réagis comme cela car ma fille est
allergique mais moi qui n’y suis pas sensible je n’ai été piquée que deux fois en quinze jours sans aucune
protection alors à vous d’aviser.
Nous sillonnerons le parc naturel en remontant par la D36B qui permet de longer l’étang de Vaccarès. On circule
sans problème sur ces petites routes suffisamment larges et praticables pour nous camping-cars. Nous admirerons les
flamants roses, figures emblématiques de Camargue, et une multitude d’autres espèces d’oiseaux dont je ne
soupçonnais pas l’existence et surtout la beauté.

Par contre, je suis surprise par le coté isolé de toute cette région. Il y a très peu de villes, peu
d’habitation, pas de campings, c’est resté vraiment très sauvage et c’est sûrement ce qui fait son charme… mais
cela demande de l’organisation pour nous car il faut prévoir ravitaillement en nourriture et eau de façon plus
précise qu’habituellement.
Nous  nous  arrêterons  au domaine de Méjanes pour une petite balade à cheval pour les enfants.


 

On peut stationner
sur le parking sans problème, nous en avons profité pour déjeuner. Nous choisirons de remonter sur St Gilles pour
faire une petite pause dans notre périple (comme nous aimons le faire) au camping afin de faire profiter de la
piscine aux enfants, de faire lessive et autres pleins d’eau, nourriture et …Chaises longues !!


En repartant sur les Saintes Maries de la Mer, nous ferons un tout petit détour pour visiter le musée de la
Camargue au Mas du pont de Rousty. La visite est passionnante et instructive sur la vie des gardians et tout ce qui
fait l’âme de la Camargue. Il  y  a une aire de pique-nique avec le parking ombragé et la pause repas est très
agréable…Il y a même un figuier pour les amateurs…
Direction : Les Saintes !


 

la route est toujours pittoresque à souhait et les paysages qui défilent par la vitre du
camping-car sauvages et vivants.


 

Nous recherchons une aire en arrivant dans la ville : il y en a une à l’entrée
sans intérêt qui donne sur la route et en suivant les panneaux nous trouvons celle qui nous conviendra. Elle permet
de dormir entre marais et plage sur la route de la digue à la mer : un vrai bonheur. Elle est à proximité du centre
ville (10 mn par le front de mer), est très calme si vous allez plus loin sur le chemin, et coûte 8 euros. Nous en
profiterons pendant trois jours afin d’avoir le temps de s’imprégner de l’ambiance des Saintes (vous aurez compris
que j’ai aimé cette ville !), de jouer les touristes (admirer les cabanes de gardians entre autres)


 

et d’assister
aux diverses manifestations liées à la fête du cheval.


Sans oublier le traditionnel feu d’artifice…puisque c’est le week-end du 14 juillet.
Nous serons sous le charme des groupes de musique disséminés sur toutes les places de la ville et des danseuses de
flamenco ! Nous garderons la promenade sur la digue à la mer  pour un autre voyage car nous n’avions pas les vélos
et je pense que cela doit être très sympa d’aller jusqu’au phare de Gacholle de cette façon.
L’église, bien sur, est incontournable ! A ses pieds, il y a souvent des gitanes qui vous accostent pour vous lire
les lignes de la main et la bonne aventure.


Avant de quitter cette charmante petite ville, nous ferons une petite visite au marché (sans grand intérêt) et nous
irons au parc ornithologique du pont de Gau. Très agréable endroit qui permet là encore d’admirer maintes espèces
d’oiseaux et d’espèrer un envol de flamants roses (un rêve !). Nous n’en aurons pas vu cette fois-ci car c’est
surtout  en fin de journée que cela se produit et nous n’étions jamais là à ce moment…Par contre, le parking pour
ce parc est assez petit et il peut y avoir des difficultés pour se garer  et il est quasiment sans ombre.
Nous avons choisi pour poursuivre notre périple de passer une journée dans une manade. Pour cela, j’ai fait
quelques recherches sur internet et j’ai arrêté mon choix sur la manade des Baumelles. Je vous la recommande !! on
a passé un excellent séjour inoubliable dans cette manade.


 

Tout d’abord, l’accueil est formidable. Nous avons pu passer la nuit sur la manade, près des taureaux, au pied du
mas. Quel calme ! Le lendemain, rendez-vous est pris pour 10H30. Accueil sympathique avec un petit café ou jus de
fruit, visite et description de la vie à la manade (historique, activités taurines), puis direction l’enclos des
taureaux.


Il faut dire que ce jour-là nous avons eu beaucoup de chances. Parmi les visiteurs que nous étions, il y avait un
groupe de belges qui avaient commandé une ferrade (marquage au fer du veau) et autres petites activités et nous en
avons profité. Nous avons embarqué sur des remorques aménagées, tirées par un tracteur, pour nous rendre au milieu
des taureaux. Salut des gardians, triage des taureaux , ferrade, jeu du bouquet et de l’orange, tout cela nous a
permis d’admirer le travail des chevaux camarguais (superbement blancs) et de leurs cavaliers. Ce fut magnifique :
une véritable plongée dans le monde des gardians. Par moment, on se prend même à faire un parallèle avec les
cow-boys de l’ouest américain !!
Ensuite, sangria offerte avant de passer à table pour un repas camarguais maison. On se régalera : les tellines à
l’aïoli, les cotes de taureaux au feu de bois, le gratin de pommes de terre maison, la salade de fruits frais. Un
vrai bonheur !!nous nous sommes quittés vers 16H30, la tête pleine de souvenirs !!
Nous partons pour  Aigues-Mortes presque à regret. Nous trouvons en arrivant une aire de service, rue du port,
plutôt sympa car située au bord du canal avec les bateaux et la vue sur les remparts, à 10 mn de la cité avec une
aire pour les services.
Elle est payante 7 euros. Aigues-Mortes est une jolie cité, agréable pour flâner dans ses ruelles.

Nous finirons notre circuit par le Grau-du-roi que je déconseille fortement. Il n’y a que des campings 4 étoiles
hors de prix !! Par contre la plage de l’espiguette est très jolie (site protégé) et le port du grau du roi a son
charme.

Voilà les vacances sont finies et il nous faut reprendre la route cette fois pour le point d’origine. Plus d’étape,
plus de nouvelles découvertes…jusqu’à la prochaine fois !! Avec le camping-car , ça ne s’arrête jamais !
En conclusion, je dirais que la Camargue est une très belle région sauvage et presque déserte par endroit et
qu’elle comblera ceux qui aiment ce genre de paysages. Elle est riche en faune et flore à découvrir. Je n’ai pas
trouvé qu’il y avait trop de monde comme on me l’avait dit. A cette époque, nous avons toujours trouvé de la place
pour dormir et les plages n’étaient pas bondées. Les moustiques eux sont omniprésents mais on peut gérer cela sans
problème si l’on est bien équipés.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Responses

  1. lou

    D’où viens tu johnny???
    Ah la camargue, que rajouter si ce n’est 3 jours passés en cette fin d’année. On y reviendra…

  2. Mag &JP

    extra
    merci pour ce superbe reportage Nous étions, nous aussi, aux Salins de Giraud mais en avril

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