Replongez-vous dans vos livres d’histoire : c’est là que la Loire prend sa source. La route est très agréable malgré un fort vent. Nous traversons des étendues de landes assez désertiques parsemées ici et là de restants de neige. Je ne pensais pas découvrir ce type de paysages en France, on se croirait en Irlande ou en Ecosse ( nous n’y sommes jamais allés, peut être un jour…mais en tous cas,c’est comme cela que je l’imagine).
Nous dénicherons une aire naturelle au dessus d’un col encore fermée à cette saison mais nous pourrons passer la nuit car l’espace n’est pas clos. Le coin est sympa pour dormir. Encore un arrêt hors camping mais dites donc on se dévergonde…!
Nous nous réveillons tout « embrumés » c’est le cas de le dire car le soleil a bien du mal à percer la couche nuageuse. Nous nous rendons à la cascade du Ray-pic. La descente à pied se révèle assez périlleuse mais le jeu en vaut la chandelle. Il fait un froid de canard mais cela ne nous empêche pas d’admirer les orgues basaltiques qui jouxtent la cascade. Wahouou!
Nous irons déjeuner au pied du Mont Gerbier de Jonc sur un grand parking en face totalement désert.
Nous nous rhabillerons chaudement pour aller explorer les alentours et débusquer la source de la Loire qui à cet endroit n’est qu’un mince filet d’eau.
Le soleil est un peu plus généreux en rayons et la balade est agréable. Nous tomberons sur une grappe d’oeufs de grenouille qui nous ferons entamer la minute « sciences naturelle et histoire-géo » avec notre puce.
Le retour se fera avec des vents violents sur la vallée de la Drôme qui donneront des bras de camionneur à Christian (c’est qu’il faut le tenir le cc!).
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